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5 faits ameuhsants sur les exploitations vache-veau

Des hamburgers juteux aux biftecks d’aloyau, la viande de bœuf occupe une place de choix à bien des tables au pays. Annuellement, chaque Canadienne ou Canadien se régale en moyenne de 38,6 lb de bœuf ! Mais que savez-vous vraiment du chemin parcouru depuis le pâturage jusqu’à votre assiette ? Voici une série de faits fascinants qui vous permettront d’approfondir vos connaissances sur l’industrie canadienne du bœuf.  

  1. Un grand nombre de petits ranchs constitue le cœur de l’industrie du bœuf canadien.

Bien que les prairies s’étendant à perte de vue frappent l’imaginaire, la plupart des éleveurs canadiens de bovins de boucherie sont en fait des agriculteurs à temps partiel qui exploitent des fermes à revenu mixte. Selon l’organisme Bœuf canadien, 61 % des éleveurs gèrent chacun moins de 47 têtes de bétail.

La puissance collective de ces petites entreprises est plutôt impressionnante. Selon l’Association canadienne des bovins, 60 697 fermes et ranchs ont déclarés élevés des bovins de boucherie lors du recensement de l’agriculture de 2021, ce qui représente une augmentation de 1,5 % par rapport à 2016.

[VF1] En 2024, ce réseau national d’ éleveurs dévoués prenaient soins de s’occupaient de plus de 9 millions de bovins de boucherie incluant plus de 3,4 millions de vaches de boucherie.  

  • Trois provinces produisent à elles seules 84 % du boeuf canadien.

L’Alberta est reine parmi les provinces productrices de boeuf, contribuant à hauteur de 44 % de la production nationale. La Saskatchewan arrive en deuxième position avec 29 %, suivie du Manitoba avec 11 %. Aussi, la taille moyenne d’une ferme vaches-veaux tend à être plus grande dans l’Ouest Canadien où elle s’élève à 85 têtes, ce qui est bien au-dessus de la moyenne nationale de 69, comme l’indique l’agence du Bœuf canadien.

Ces provinces tirent profit de leurs vastes terres à coût relativement abordable pour élever le bétail à grande échelle. Le terrain plat et fertile, ensoleillement en abondance et les précipitations modérées offrent aussi des conditions idéales pour le pâturage.

  • Les méthodes d’élevage varient considérablement entre l’Est et l’Ouest.

La mise à contribution de taureaux est l’approche standard des exploitations de vache-veau dans les grandes étendues de l’Ouest canadien. Ce processus naturel offre une excellente rentabilité et se prête particulièrement bien aux grands troupeaux et à la taille des exploitations de la région, ce qui permet de réaliser des économies d’échelle avantageuses. Les taureaux sont soigneusement sélectionnés pour répondre aux besoins d’amélioration génétique et d’efficacité de l’élevage, et peuvent saillir 25 vaches par saison.

Pendant ce temps, les fermes de l’est du Canada sont plus enclines à tirer parti de l’insémination artificielle. Des études réalisées en 2017 ont rapporté que 32 % des éleveurs de l’Ontario et 53 % de ceux de l’Atlantique ont utilisé ce procédé auprès d’au moins une vache, contre seulement 18 % dans l’Ouest canadien. Bien qu’elle nécessite un investissement initial plus important, cette technologie améliore la conception, le vêlage, l’uniformité de la croissance et les taux de sevrage des veaux grâce à la sélection de traits spécifiques, ce qui améliore la rentabilité globale.  

  • Plus de trois fois plus de veaux naissent pendant la première moitié de l’année par rapport à la deuxième.

En 2019, une [VF2] majorité de veaux — 3,24 millions, pour être précis — sont nés entre janvier et juin, contre seulement 1,1 million les mois suivants. Bien que la plupart des vaches de boucherie mettent bas au printemps, soit 9 mois après la saison au pâturage, il est possible d’avoir des naissances plus tardives dans l’été. L’établissement[VF3]  d’une saison de vêlage contrôlée améliore l’uniformité de la taille et de la qualité des veaux, en plus de faciliter l’organisation des calendriers de travail, de la vaccination et des soins.

Pourquoi cette préférence envers le début du printemps ? Les jeunes animaux issus de vêlages de janvier à mars sont vigoureux et prêts à être commercialisés au moment des ventes traditionnelles. Le printemps tardif, de mars à mai, offre des conditions météorologiques clémentes et des pâturages abondants, ce qui favorise l’allaitement des vaches et réduit le recours à une alimentation commerciale coûteuse.  

À l’inverse, l’été et l’automne présentent des défis particuliers. Les vaches qui vêlent dans les pâturages de juin à août peuvent être confrontées à davantage de complications. De septembre à novembre, les journées plus courtes et l’espace limité dans les bâtiments compliquent parfois la gestion du troupeau à l’approche de l’hiver.

  • La première tétée est essentielle à l’immunité protectrice des veaux nouveau-nés

Le principal obstacle à la survie des veaux est la dystocie, c’est-à-dire les complications lors de la mise bas, suivie des infections telles que la diarrhée et la pneumonie. Le colostrum de vache, riche en anticorps et en nutriments, s’avère l’outil le plus puissant pour combattre ces menaces précoces. Les veaux de boucherie doivent consommer l’équivalent de 5 % de leur poids corporel en colostrum — soit 2 litres pour un nouveau-né de 40 kg — au cours de la première heure de vie pour obtenir une immunité protectrice, puis un autre litre environ 12 heures plus tard. Il est essentiel de fournir aux veaux ce précieux élixir pour accroître leur résistance pendant ces premiers jours de vulnérabilité.


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